Collectif du Carcassonnais pour
une Gestion Publique de l'eau

 
 
 

Une émission de radio le 28 octobre (RCF), pour annoncer la projection du film "Vague citoyenne"

Vous pouvez l'écouter ici

Un dossier sur l'eau dans la Dépêche, où des élus montrent une grande méconnaissance du dossier

Vous pouvez lire ce dossier ici et pour lire le décryptage par le Collectif, cliquer ici :

Une conférence de presse avec le réalisateur François Guieu et Gabriel Amard

Article sur le conférence de presse dans l'Indépendant :

Vous pouvez lire l'article de la Dépêche sur la conférence de presse ici
Le film était passionnant, et le débat qui a suivi a été très riche. L'occasion pour le Collectif de gagner de nouveaux appuis, car la bataille est loin d'être gagnée...

Décryptage par le Collectif :

 Eric MENASSI (maire de Trèbes)
 
Sa préférence va à une délégation de service public, car :
L’agglo est dans un contexte budgétaire serré et nous n’aurions pas les moyens d’assurer le coût de fonctionnement d’une régie publique, alors que toutes les collectivités doivent réduire leurs charges ».
 
Ca laisse rêveur : on dirait qu’il ignore que la gestion de l’eau fait l’objet d’un budget d’exploitation à part, qui s’équilibre grâce aux recettes de l’eau. C’est dissocié de la collectivité proprement dite. Pas de charges nouvelles qui n’auraient pas en face de nouvelles recettes ! De plus, les lois actuelles devraient imposer la création d'une entité juridique à part. De quoi rassurer Monsieur MENASSI.
 
Gérard Larrat (maire de Carcassonne)
 
Pour lui, « l’eau doit être gérée par des professionnels, car la technicité est forte ».
 
Lors des retours en régie, les compétences techniques ne s’évaporent pas dans l’air comme de l’eau : les personnels vont pour la plupart intégrer la régie, qui bénéficiera de leur technicité. Il suffit de se renseigner un peu là où ça s’est fait pour constater que les élus qui ont fait ce choix ne se trouvent pas subitement à poil face à leurs usines et autres STEP pour en assurer l’exploitation !
A noter que la seule technicité que l'usager pourra se permettre de perdre, c’est celle des communicants et autres lobbyistes…
 
La collectivité n’aurait probablement pas les reins suffisamment solides pour financer une régie.
 
Même remarque que pour le maire de Trèbes. C'est le prix de l'eau qui prendra en charge les coûts de la régie, y compris les frais financiers s’il n’y a pas d’autofinancement disponible. Comme ailleurs...
 
Le premier magistrat du chef-lieu estime que la renégociation des contrats est une opportunité à saisir pour obtenir une maîtrise des tarifs.
 
Il ne peut en aucun cas s’agir de renégociation, puisque le contrat sera arrivé à terme ! Si le choix était de rester sur une délégation, il faudra bien une mise en concurrence des firmes de l’eau.
Et attention aux « sacrifices » parfois ébouriffants (par rapport à la profitabilité modique qu’ils affichent dans leurs rapports financiers) que consentent les marchands d’eau pour obtenir des marchés : ils seront payés d’une façon ou d’une autre (conditions de travail des salariés, moindre qualité).
On pourrait illustrer ça avec l’exemple de la privatisation du laboratoire des eaux (voir sur le site).
 
Régis Banquet (président de l’agglo et maire d’Alzonne)
 
J’ai besoin d’éléments factuels, comptables et concrets.
 
Qu’il aille les chercher là où ça fonctionne ! L'association d'élus "France Eau publique" pourra l'éclairer...
 
Le maire d’Alzonne sait aussi, par expérience, que la gestion en régie dans les zones rurales permet d’intervenir très vite sur les réseaux. Et donc d’apporter un véritable service public.
 
Après avoir dit depuis des années que la création d’une régie nécessitait d’atteindre une taille critique, d’où l’attente de 2017, on semble s’orienter vers une régie pour les communes rurales ; c'est là aussi qu'il y a des résistances au sein de l'agglo, tandis que les élus des grandes villes sont de chauds partisans des délégations : justement ce sont les grosses villes, où la gestion est moins coûteuse, qui intéressent les délégataires. Or une grande régie peut parfaitement avoir des extensions dans les zones rurales pour une réponse rapide de proximité. Si l'ensemble est en régie, les villages pourront bénéficier de services centraux qui ne pourront être que coûteux si l’on donne les villes aux délégataires, et qu’il faut alors créer des compétences juste pour les communes rurales… Avec un système comme ça, on pourrait effectivement constater a posteriori que les régies coûtent cher !!!



10 JUILLET 2015 : le Collectif ayant appris qu'une nouvelle étude sur le mode de gestion allait etre lancée par l'agglo, pour 150 000 euros, a organisé une conférence de presse. A lire dans la presse locale...

L'article de l'Indépendant (11 juillet 2015)



Lien avec l'article de la Dépêche :


http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/20/2146473-inquietudes-sur-la-gestion-de-l-eau.html


Publié en juin 2015, un ouvrage très documenté : "Eau publique, eau d'avenir - L'expérience mondiale de la remunicipalisation"

http://multinationales.org/IMG/pdf/ourpublicwaterfuture-fr.pdf

Juin 2015 : l'actualité de l'agglo, c'est l'annonce de la fin du groupement decommande des cantines (mairie) et des centres intercommunaux d'action sociale (agglo) et du coup le retour à la délégation au privé ! Puis une marche arrière devant le tollé général... Cela montre bien qu'il faut être vigilant !



Créer un site
Créer un site